D’aussi loin que je me souvienne, Je suis un homme de grands mensonges.
Grand Menteur met en scène un homme usé par une vie d’excès qui, sur son lit de mort, dresse le bilan d’une existence colorée par des expériences plus folles les unes que les autres. À l’orée de sa dernière heure, l’homme ne cesse de préserver le mystère de son identité et tient, comme toujours, à transformer cet ultime passage en une nuit de fête.
La Mariée gare centrale esquisse le parcours d’une femme qui sort de l’ombre et laisse s’exprimer la longue phrase qui couve en elle. Brûlant sa maison, faisant peau neuve, elle s’engage sans retenue dans l’inconnu et s’abandonne aux rencontres qui éveillent son désir et révèlent qui elle est.
Tantôt fille tantôt garçon, décidé et fort, le personnage de Fille Fiston fait entendre un chant d’amour bancal, inachevé et insaisissable, mais qui l’affranchit du poids des générations d’amour mal-dits ou non confessés.
Ceux qui gloussent eux-mêmes de leur propre irrévérence,
Maudits affabulateurs.
Je sais les reconnaître,
Les menteurs de mère,
Qui glissent leurs petites faussetés du bout des lèvres,
Et les menteurs de père,
Qui baratinent tout haut, se prennent le pied parfois mais continuent,
Et plus c’est gros, plus ça faconde à tue-tête.
Un vrai,
Depuis tout petit dans ma vie de morveux.
Tu me crois-tu ?
La mère qui dit ça au rejeton…
Pour prendre revanche sur le monde :
Promis qu’elle l’a dit.